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BOIS DE LULLY – 8 JUIN 2002
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(Prochain achat prévu à la Chanterelle: un GPS)

Bon. S’agissait pas, ce samedi, de réitérer les aventures d’il y a trois ans. D’abord (pour ceux qui étaient là ce jour-là...), on a pris soin de se garer loin de la Boucherie sur le parking. Ensuite, les bois de Lully étant plats ou presque, décision a été prise de se munir de boussoles afin de ne pas se perdre bêtement comme l’autre fois. En plus, comme on était en compagnie de sociétaires nouveaux, on se devait d’être à la hauteur à ce sujet.
Ainsi donc, départ sur le terrain avec trois boussoles calées dans la bonne direction. Avec ça, aucun risque de s’égarer. En tout cas, on ne tournerait pas en rond comme cela nous arriva ce fameux 6 juin 1999. C’était sans compter sur... les pièges de la boussole.

Bonne humeur de rigueur

Dès le départ, une première découverte: Boletus aestivalis (= B. reticulatus). C’est Bernard, le premier, qui le découvre bientôt suivi par Tania. Et puis quelques bricoles, assez intéressantes, dont vous trouverez la liste plus bas. Là n’est pas le principal...
Après avoir franchi un ruisseau, puis tourné en rond pas mal de fois en fouillant les rives dudit ruisseau, et encore avoir baissé la tête pendant une heure sous des pins noirs (bonjour, le petit Strobilurus...) on doit se décider quand même à rejoindre nos véhicules. La belle affaire, avec trois boussoles réglées de main de maître, plus une carte IGN, plus pour certains de vifs souvenirs du temps où ils étaient scouts, ça va être «les doigts dans le nez»...
– C’est par là, tout droit!
– Ouais, ma boussole dit la même chose!
Et c’est parti... Au bout d’un moment, on se dit qu’il ne faut pas marcher trop longtemps, car sinon on va dépasser le point de départ et on risque de passer tout à côté, tout en étant dans la bonne direction. Nouvel arrêt, nouveau «coup» de boussole.
– Ah! Il faut décaler un peu sur notre gauche.
– Tu as raison, ça doit être en direction du petit groupe d’épicéas, là-bas!
Il faut dire que dans ces bois, constamment «exploités», les clairières se multiplient et se ressemblent toutes.
– Mais bon sang, c’est pas possible, on est où?
– On doit pas être loin, on n’a pas marché tant que ça...
De pénibles souvenirs commencent à remonter à la surface...

Ne perdons pas le moral, on voit les Voirons

Certains de s’être à nouveau égarés, nous décidons de chercher un chemin fréquenté. Bientôt, Tania nous appelle: «Là, un chemin!»
Allons, tout va bien. Un chemin mène toujours à quelque chose, non?
Quelques branches cassées et quelques buissons de ronces plus tard, toujours rien, pas de voitures en vue. «On a dû passer pas loin», nous dit Bernard. Et de sortir de nouveau la carte IGN.
– Là, il y a une route, on va la chercher.
– Tu es sûr, regarde, là sur ta carte, on voit pas ce ruisseau...
Plus loin, on tombe sur une route goudronnée. «C’est pas celle-là, je la reconnais pas!» Jean-Claude, qui avance d’un bon pas, revient en arrière et nous dit que c’est pas par là. Oui, mais alors c’est par où? La carte ne nous dit rien, incapables que l’on est de trouver un panneau indiquant un lieu-dit. Bon, c’est pas grave, on va la suivre cette route, elle mènera bien quelque part!
– Ah, un embranchement!
– Ben oui, mais il faut prendre à gauche ou à droite?
Pas moyen de reconnaître notre route d’arrivée dans ce long bout droit que l’on voit à droite... Bon allez, on va à gauche, en direction des Voirons. Des bruits de ball-trap donnent bien quelques idées à Bernard, mais rien de bien certain. Arrivés au pied d’un petit pannonceau, les indications inscrites dessus ne correspondent pas bien à ce qu’on a sur la carte. Alors Tania, qui avait avancé un peu, revient en nous disant qu’elle a aperçu un panneau indiquant une voie ferrée. Tiens! C’est peut-être le passage à niveau par lequel on est arrivés ce matin! Et d’aller vérifier tous ensemble. Ben oui, c’est bien celui-là!!! Mais alors, pourquoi ne reconnaît-on pas cette fichue route? Si on était allés moins vite, ce matin, on aurait reconnu ce parc à chevaux, ou ce virage serré, ou ce petit parking, là, sur le côté...
Ça a bien l’air d’être par là! Mais il va falloir se farcir au moins un kilomètre et demi à pied et tout le monde commence à avoir faim, sans compter le petit Thibaud qui a trouvé le moyen de tomber dans l’eau au milieu de la matinée et qui commence à en avoir assez de mijoter dans son jus...
Parti devant, Jean-Claude réapparaît au volant de sa voiture, c’est donc que nos aventures se terminent. C’est pas trop tôt! Heureusement que tout le monde a bien pris la chose, avec humour et patience, parce que nous, les accompagnateurs, on n’avait pas l’air très fins... Mais ce sont des choses qui arrivent et tant que la nuit ne tombe pas et que la pluie n’est pas là, ce n’est pas bien grave et ça permet de plaisanter et de se charrier un peu les uns les autres!

Voilà – enfin – la liste des espèces trouvées:

Boletus aestivalis
Collybia dryophila
Collybia aquosa
Collybia ocior = C. succinea
Mycena rubromarginata
Mycena abramsii
Marasmiellus ramealis
Rickenella fibula
Russula maculata
Strobilurus cf. stephanocystis
Polyporus cf. mori
Pholiota astragalina
Paxillus involutus
Pluteus romellii
Artomyces pixydatus
Calocera cornea
Lycogala epidendron
Tubaria sp.
Tarzetta catinus
Peziza succosa
Megacollybia plathyphylla
Leccinum carpini
Psathyrella cf. chondroderma
Mycena rorida
Kuehneromyces mutabilis
Mycena pura
Panellus stypticus
Inocybe cervicolor
Inocybe hirtelloides
Inocybe friesii fo. nemorosa
Flammulaster cf. ferrugineus
Cortinarius sp.